Ilumina oculos menos, nequando obdormiam in morte : nequando dicat inimicus meus : Praevalui adversus enum.







vendredi 11 juin 2010

Hélas


Le sentiment de deuil s'estompe avec le temps, on ne peut vivre avec les morts.
Jean Améry, Porter la main sur soi

Les vivants par leur mort nous lâchent, nous lâchons les morts par notre vie.
Le manque ne s'estompera jamais, manque créé par la vie et creusé par ces morts auxquels nous ne pouvons même pas nous raccrocher et à qui nous ne pouvons plus rien offrir.
Car les morts non plus ne peuvent vivre avec nous, et les êtres ne font que pourrir dans la mémoire.

7 commentaires:

a dit…

Pourquoi parlez-vous de mort ?

Pascal Labeuche a dit…

Quelle question !
Je ne sais pas trop... Parce que j'y pense, certainement...

Pascal Labeuche a dit…

Comment ne pas y penser, de toute façon ?

a dit…

Vous y pensez et vous en parlez, c'est ce qui me trouble.

Pascal Labeuche a dit…

Beuche chie sa parole aussi tôt que sa pensée est avalée, vous savez...

a dit…

Chie, chier, quel langage, franchement !

Pascal Labeuche a dit…

Non châtié mais parfaitement adéquat.