Ilumina oculos menos, nequando obdormiam in morte : nequando dicat inimicus meus : Praevalui adversus enum.







lundi 28 juin 2010

« Comme il n'y a rien qui ne doive finir à la longue »...


Quand il fut lié au poteau, le bourreau avec ses tenailles lui arracha la chair de chaque cuisse et ensuite décharna les bras. Les quatre membres ou quatre os devaient être tirés à quatre chevaux. Quatre hommes qui montaient ces chevaux, les piquèrent et tendirent horriblement les cordes qui emportaient ces pauvres membres. Mais les muscles tenaient. Il fallut que le bourreau se fit apporter un gros hachoir et à grands coups détaillât la viande d'en haut et d'en bas. Les chevaux alors en vinrent à bout. Les muscles crièrent, craquèrent, rompirent d'un violent coup de fouet. Le tronc vivant tomba à terre mais comme il n'y a rien qui ne doive finir à la longue, il fallut bien que le bourreau lui coupât la tête.

Michelet, description du supplice en 1563 de Poltrot de Méré pour avoir assassiné François de Guise, in Histoire de France

3 commentaires:

Georges de La Fuly a dit…

Faites-vous là la description de ce qu'il faut infliger aux nouveaux collaborateurs ?

a dit…

Beuchy, j'ai cru que c'était de vous. C'est dire.

Pascal Labeuche a dit…

Michelet fut un plagiaire par anticipation.
Quant à Poltrot de Méré, fut-il un plagiaire des suplliciés ?...