Ilumina oculos menos, nequando obdormiam in morte : nequando dicat inimicus meus : Praevalui adversus enum.







samedi 24 juillet 2010

Sonnet pour Michel Houellebecq

Comme un soir d'automne autour de Couffouleux,
Dans le Carrefour Contact aux allées minces,
Ses doigts hésitent entre les têtes de gondoles.
Il y a beaucoup de vent à Rabastens.

La caissière impassible aux seins éclatants
Fait danser tout son argent
Qu'il lui donne livide au sein de ses tourments.
Il y a beaucoup de vent à Rabastens.

Et c'est dans un cri de circonstance
Qu'il traverse le parking vide
Avec un sacré mal au bide,

Des lardons Herta
Et un pack de Hoeggarden sous les bras.
Il y a beaucoup de vent à Rabastens.

6 commentaires:

Marcoroz a dit…

Lardons et bière ? C'est peut-être pour ça que tu as mal au bide, mon vieux !

Pascal Labeuche a dit…

C'est pas moi, c'est il.

Appas a dit…

"La caissière impassible aux seins éclatants
Fait danser tout son argent"

Pascal Labeuche a dit…

Oui ?...

a dit…

Qu'il lui donne livide au sein (de ses tourments).
Ce sont des vers mammaires, je crois, non ?

Pascal Labeuche a dit…

Tant qu'ils ne sont pas intestinaux...