Ilumina oculos menos, nequando obdormiam in morte : nequando dicat inimicus meus : Praevalui adversus enum.







jeudi 17 juin 2010

L'effroi


Allons-nous vraiment finir par devoir choisir entre Besancenot et Parisot ? Est-ce le seul choix qui va nous rester, la fatalité qui se profile à l'horizon ? Quelle est la peste, quel est le choléra ? Vite, vite, un vaccin !
Entre une Gauche qui s'appuie sur l'islam comme un unijambiste sur ses béquilles et une Droite fricarde et arrogante, où se situer lorsque l'on n'est ni riche, ni musulman, ni masochiste, ni lepéniste ?
Ah, mais c'est bien sûr : à la morgue. À la morgue, les phobes ! Avec un tel discours, on ne peut être que phobe ! Un trouillard, voilà ce que Beuche est ! Un raciste ! Facho, nazi, réac. Ben tiens. Homophobe, islamophobe, misogyne, spéciste, même, tiens ! Ne manque plus qu'antisémite !
Mais non, nous ne pouvons pas être que cela. Car nous détestons aussi cette Droite sarkozyste aux ordres du Medef, et qui tient le bouclier fiscal comme arme suprême de sa campagne désolée et désolante.
Comment ça ?! Vous osez critiquer le bouclier fiscal, vous, le lecteur de l'In-Nocence ? Tout d'abord nous ne lisons plus, ô mauvaise langue, l'In-Nocence, mais nous considérons en plus, et de la façon la plus viscérale qui soit, cette mesure fiscale comme une abomination d'une injustice et d'une arrogance proprement inouïes. Eh oui !
Beuche, partant, est donc un sale gauchiste, un ami éhonté du Bien, un apôtre du politiquement correct, un anti-raciste institutionnel, un égalitariste, un stalinien, un haldiste.

Voilà où nous en sommes.

Et je vous le dis très sereinement, mes amis, que vous soyez de gauche ou de droite : je vous emmerde.

12 commentaires:

Georges de La Fuly a dit…

« Car nous détestons aussi cette Droite sarkozyste aux ordres du Medef et au bouclier fiscal. »

Beuche, je ne comprends pas cette phrase.

Pascal Labeuche a dit…

Vous avez raison, elle est incompréhensible, je le change.

Georges de La Fuly a dit…

Vous n'aviez pas besoin de publier mon message !

Pascal Labeuche a dit…

Chez Beuche, tout est luxe, calme et transparence...

Appas a dit…

L'anarchie ?

Pascal Labeuche a dit…

Oui, l'anarchie, avec Beuche qui émerge en dictateur pour foutre de l'ordre dans tout ce bordel.

Armande la... a dit…

Très heureuse de votre retour sur le Net, Beuche !

Pascal Labeuche a dit…

J'ai un don certain pour réjouir les femmes, je sais, je sais...

Ånastase Petitpas a dit…

De l'air ! Enfin de l'air !
Merci !

a/s comment réjouir les femmes, vous me direz ?
Parce que moi, manifestement...

Pascal Labeuche a dit…

« De l'air ! De l'air ! C'est juste une question de survie ! » comme le chantaient si finement les L5.

Pour réjouir les femmes, cher Anastase aux grands pieds, il n'y a qu'un moyen : être Beuche. Ça ne s'invente pas.

Ånastase Petitpas a dit…

Marrant, ça !
Je ne connaissais pas les L5 (je ne suis pas précisément un téléspectateur assidu de M6), mais finalement les deux sujets se rejoignent, puisqu'elles ne semblent pas très satisfaites de leur sort non plus, si l'on en croit leur clip (http://www.dailymotion.com/video/xja1b_l5-question-de-survie_music) -un grand moment de la chanson française.
C'est dommage, car on ne demanderait pas mieux que de les réjouir.
Elles n'ont juste pas eu la chance de rencontrer Beuche.

Pascal Labeuche a dit…

C'est exactement cela, Anastase, et je ne peux pas être partout.